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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 14:11
Voilà mon grand come-back sur le légendaire site NanarLand.com...





"
François-Xavier Ajavon, toujours lui, se penche sur le cas du film Le Jour et la Nuit, de notre philosophe mondain Bernard-Henri Levy. Une brillante réflexion sur la question de la temporalité et de sa perception subjective qui, en filigrane, esquisse la réponse à cette autre interrogation essentielle : quelle est la différence entre BHL et un cinéaste ? C'est le jour et la nuit..."





Il était une fois un écrivain bavard, plus connu pour son décolleté que pour ses livres, aux indignations bruyantes et à l'omniprésence médiatique insupportable, qui a décidé un jour de faire du cinéma. L'affaire est très ancienne, bien antérieure au projet « Le Jour et la Nuit ». Une rencontre avec Louis Aragon en 1976 donne au jeune BHL, alors quasiment inconnu, de jouer un rôle dans l'adaptation télévisée du roman Aurélien par Michel Favart. On voyait notamment le philosophe nu, dans une scène d'amour avec Françoise Lebrun. BHL déclarait dans le Point en 1997 qu'il avait eu en projet peu de temps après – dans les années 80 – d'adapter au cinéma pour Daniel Auteuil son propre livre sur Baudelaire (Le sombre drame de Charles Baudelaire). Il revenait ainsi sur cette improbable carrière d'acteur avortée : « [un] projet que m'avaient mis dans la tête Albert Cohen et Daniel Toscan du Plantier, du temps qu'il dirigeait la Gaumont : jouer le rôle de Solal dans une adaptation de « Belle du seigneur ». Ça n'a pas pu se faire. C'est dommage. Parce que voilà une chose – jouer Solal – qui m'aurait réellement plu. » Acteur sur les plateaux de télé, acteur sur les plateaux de cinéma, même combat ? Se vivant certainement comme l'héritier d'un certain journalisme « de combat », celui d'Hemingway ou de Malraux lors de la guerre d'Espagne, BHL s'engage dans divers projets de documentaires au fil des années 90 afin de témoigner sur les douleurs du monde. En 1992 il tourne pour France 3 Un jour dans la mort de Sarajevo, autour de la guerre de Bosnie. Deux ans plus tard il récidive avec le long-métrage documentaire Bosna, qui sera sélectionné par Gilles Jacob, au Festival de Cannes, dans la section « Un certain regard ».


La
suite.




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PS : les germanophones apprécieront. Et moi aussi ;-)



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